Depuis quelques mois, le motif de l'affiche de film a donné lieu à quelques productions éditoriales notables, récapitulées ci-dessous. Notons qu'aucun ouvrage ne délivre encore une analyse comparative poussée des affiches, ce décryptage demeurant pourtant - à priori - LE sujet essentiel...
En septembre 2011 est paru un ouvrage décalé, écrit par Jean-Pierre Putters (fondateur de mad Movies) : Ça s'affiche mal ! Le meilleur du pire des affiches du cinéma du monde. Le Ghana. (éd.Le Bord de l'eau). Soit l'évocation ghanéenne pendant 142 pages de l'art de l'affiche à la sauce hollywoddienne, souvent drôlissime, kitsch ou surprenante, pour ne pas dire follement naïve ou surréaliste...
En septembre 2012 est paru Affiches de cinéma, un livre de grand format (40,6 x 31,4 cm) publié par Citadelles & Mazenod, écrite par Dominique Besson et Anthony Galluzo, et tout de même préfacé...par Georges Lucas ! 200 affiches des plus grands "classiques" y sont reproduites.
En novembre 2012 est paru James Bond : 50 ans d'art et d'affiches, (éditions Huginn et Muninn) bel ouvrage très renseigné sur l'univers marketing de 007, qui reproduit en 350 pages près de 500 visuels internationaux, parfois inédits.
Sur leur lancée, les éditions Huginn et Muninn avaient également fait paraitre (en octobre 2012) une anthologie des plus beaux visuels liés à l'unviers d'Harry Potter : Harry Potter, les plus belles affiches ! Mais l'ouvrage se contente d'être un réceptacle à posters, du reste facilement détachables et prêts à encadrer.
Notons enfin, côté presse cette fois-ci, que le fameux magazine Première consacre depuis plusieurs mois l'une de ses rubriques au décryptage, sur une page, d'une affiche liée à l'actualité des sorties en salles. "L'affiche décryptée" (titre de la rubrique) du numéro double de décembre 2013/janvier 2014 est ainsi celle du film Oldboy de Spike Lee (article de Perrine Quennesson).